Lieu : Abidjan
Date proposée : 23-24 novembre 2021
Mode : Hybride, en présentiel et en virtuelle
A l’initiative de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), et en collaboration avec la Banque mondiale et la Banque Africaine de Développement (BAD), une plateforme d’échanges sur l’émergence des pays Africains, dénommée Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA), a été instituée en 2015.
La CIEA a pour objectif général de stimuler le débat et le partage d’expériences sur la problématique et les conditions de l’émergence de l’Afrique à la lumière des dynamiques qui ont permis les transformations économiques et sociales intervenues dans les pays émergents (Chine, Brésil, Inde, Turquie, Malaisie, Singapour, Corée du sud, etc.), mais également dans certains pays africains. La CIEA a pour objectifs spécifiques de : (i) permettre une meilleure compréhension des enjeux et des conditions de l’émergence ; (ii) identifier les politiques opérationnelles pour une transformation structurelle accélée des économies africaines en vue d’une émergence intégrée, génératrice d’emplois productifs et décents, favorisant le développement humain et respectueuse de l’environnement ; (iii) promouvoir des outils et méthodes d’analyse, de planification et d’évaluation en cohérence avec la trajectoire de l’émergence.
La première édition de la CIEA (CIEA-I), organisée du 18 au 20 mars 2015 à Abidjan, a été un véritable laboratoire d’analyse et de partage des bonnes pratiques qui a su relever le défi de la mutualisation des connaissances sur les conditions de l’émergence de l’Afrique. Elle a traité du rôle de l’Etat développementaliste dans la promotion des changements des modes de production et de consommation, ainsi que des conditions du Développement Humain Durable basées sur des politiques sociales l’équitables. Ainsi, la Déclaration de la prémière édition a donné les grandes lignes du modèle d’émergence que le continent s’est choisi compte tenu de ses spécificités.
La deuxième édition de la CIEA (CIEA-II), tenue du 28 au 30 mars 2017 à Abidjan, s’est penchée sur les défis de la mise en œuvre des plans d’émergence en Afrique. En effet, relever ces défis exige, à tous les niveaux, en commençant par l’Etat et les administrations publiques, des compétences clés, de la rigueur, de l’organisation et la mobilisation des financements nécessaires.
La troisième édition de la CIEA (CIEA III), tenue du 17 au 19 janvier 2019 à Dakar (Sénégal), a traité du développement du secteur privé et de l’éclosion de champions nationaux comme moteur de l’émergence des économies africaines. En plus de cette problématique centrale, la Conférence a également traité des modalités de la contribution du secteur privé à l’inclusion et à la valorisation des opportunités économiques des territoires, et ceci dans le cadre de partenariats publics-privés féconds.
Les trois premières éditions de la CIEA ont rencontré un franc succès. Elles ont été rehaussées par la participation effective de plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement ou de Représentants Spéciaux de Gouvernement (Côte d’Ivoire, Sénégal, Afrique du Sud, Libéria, Guinée, Malaisie, Mali, République Populaire de Chine….), de Responsables d’institutions internationales de développement (notamment le PNUD, la Banque mondiale, la Banque Africaine de Développement), de Ministres des pays africains et de pays émergents. Elles ont enregistré, en moyenne, la participation officielle de 400 experts et éminents responsables gouvernementaux, d’institutions régionales et internationales, du secteur privé, de centres de recherches universitaires et d’organisation de la société civile, en provenance de plus de 50 pays du monde (Afrique, Asie, Europe et Amérique).
Elles ont été sanctionnées par la publication des Actes et la dissémination des résultats rendant compte des échanges et partages d’expériences sur les meilleures pratiques en matière de conception et de mise en œuvre des stratégies d’émergence. Des ouvrages ont également été produits, rassemblant les contributions d’experts sur deux thèmes (i) « L’Afrique Emergente : Enjeux et Potentialités », (ii) « Transformations structurelle et Emergence de l’Afrique » ; un recueil des bonnes pratiques en matière de (i) stratégie de développement des filières, (ii) développement des champions nationaux, (iii) attractivité des IDE et accélération des investissements, (iv) chemins innovants de partenariat public-privé, (v) inclusivité sociale, et (vi) inclusivité territoriale.
La quatrième édition de la CIEA intervient dans un contexte marqué par la padémie à coronavirus dont les effets négatifs ont occasionné une recession en 2020 avec un taux de croissance mondial de –3,3% et de –1,9% pour l’Afrique. La distanciation sociale et les mesures barrières de protection contre le COVID-19 ont eu un impact significatif sur la santé et le bien-être des individus et des ménages avec des disparités notables.
Magré les effets dévasteurs du COVID-19, la crise présente des opportunités réelles, notamment le télétravail qui entraine la baisse des coûts des déplacements professionnels et des émissions de carbone, la dématérialisation des services, les financements additionnels à travers les mesures de soutien budgétaire et monétaire. Par ailleurs, les perspectives économiques se sont améliorées suite aux campagnes de vaccination généralisées. La croissance mondiale devrait s’établir à 6,0% en 2021 contre une croissance économique de 3,4% sur le continent africain.
Pour bâtir des économies résilientes et accélérer leur transformation structurelle, les pays africains devraient trouver l'équilibre entre les actions visant à atténuer les effets sociaux et économiques de la pandémie et celles capables d’assurer une relance économique durable.
Compte tenu de l’impact à la fois humain, économique et social du Covid-19 sur le développement de l’Afrique, et du besoin d’analyser les leçons et de partager les expériences vécues ainsi que les politiques mises en œuvre tant pour contenir l’expansion du virus que pour relancer les économies nationales, la quatrième édition de la CIEA se tiendra à Abidjan, les 23 et 24 novembre 2021, à Abidjan, autour du thème central « Saisir les opportunités de la pandémie du Covid 19 pour accélérer l’émergence de l’Afrique ».
Selon les informations fournies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’évolution récente de la pandémie de Covid-19 indique qu’en juillet 2021, les chiffres alarmants s’établissaient à plus de 183,4 millions de cas confirmés dans le monde et 3,97 millions de décès, soit une létalité de 2,17%. Le monde enregistre une 4ème vague de contamination accélérée par plusieurs séries de variantes de Covid-19 dont la plus récente et agressive est le variant Delta, généralisé à partir de l’Inde.
La réponse vaccinale contre la Covid-19 s’intensifie avec des mesures plus contraignantes pour les populations dans le monde. A fin juin 2021, plus de 2,9 milliards de doses de vaccins ont été administrées à plus de 1,1 milliard personnes avec au moins une dose d’un des vaccins utilisés. Au total, la couverture vaccinale est estimée à au moins 539 825 215 personnes complètement vaccinés dans le monde.
Moins alarmante en Afrique, la progression de la pandémie sur le continent reste néanmoins une réelle source d’inquiétude. En effet, le cumul est de 5,7 millions de cas confirmés avec 146 298 décès enregistrés, soit une létalité de 2,58%.
Le continent africain active sa stratégie vaccinale avec un déploiement progressif des vaccins dans 51 pays sur les 54. Au total 67 037 020 doses de vaccins ont été fournies dont 76%, soit 50 300 505 de doses, déjà administrées. Le nombre de personnes complètement vaccinées ayant reçu deux doses s’élève à 16 407 575 personnes. Dans l’ensemble, l’Afrique affiche le taux de vaccination le plus faible, avec seulement 2% de sa population ayant reçu au moins une dose. Les pays africains ayant le plus haut taux de vaccination sont le Maroc (15,98%), Maurice (13,22%) et la Guinée Equatoriale (6,24%).
Cette crise sanitaire a eu un impact à la fois humain, politique, économique, culturel et social. En effet, le Covid 19 a entrainé des pertes en vie humaines sur tous les continents. Les nations les plus avancées ont été les plus touchées (USA, Brésil, Inde, Angleterre, etc.). Ces pertes humaines, donc des forces de travail, déstabilisent les systèmes de production et la dynamique des savoir-faire générationnels.
La gestion politique de la pandémie reste controversée dans plusieurs pays, les mesures prises par certains gouvernements n’étant pas souvent comprises et acceptées par l’ensemble des populations.
La récession économique n’a épargné aucun continent. Sous l’effet combiné des graves perturbations qui ont frappé l’offre et la demande intérieures ainsi que les échanges avec l’extérieur, l’activité économique a décliné en 2020 dans toutes les régions du monde. Selon les estimations du Fonds Monétaire International (Perspectives de l’économie mondiale, mars 2021), l’évolution et les perspectives de croissance mondiale et par grandes régions s’établissent comme suit :
Croissances régionales (PIB réel ; variation annuelle en %)
|
2019 |
2020 |
2021 |
Croissance mondiale |
2,9% |
-3,3% |
6,0% |
Pays avancés |
1,7% |
-4,7% |
5,1% |
Pays émergents et en développement |
3,7% |
-2,2% |
6,7% |
- Afrique subsaharienne |
3,1% |
-1,9% |
3,4% |
Source : FMI, Mars 2021.
En Afrique subsaharienne, le choc brutal de la pandémie, dans un contexte déjà marqué par la fragilité des systèmes productifs (faible diversification, insuffisance ou inexistence d’une dynamique d’intégration régionale des économies nationales à de véritables chaînes de valeurs, forte dépendance extérieure) expliquent, dans une très large mesure, la baisse importante du PIB (qui est passé en moyenne de 3,1% à -1,9%).
Une contraction aussi forte du PIB en Afrique Subsaharienne a pour conséquences logiques les pertes d’emplois et l’augmentation du nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté. Le revenu par habitant s’en est trouvé affecté et a diminué de 3,6% en 2020.
Dans ces conditions, la mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable (ODD) en Afrique Subsaharienne, notamment le premier objectif qui porte sur la réduction de la pauvreté, peut s’avérer complexe. En effet, le COVID-19 a entraîné la première augmentation de l'extrême pauvreté en une génération. Selon le Rapport 2021 sur l’atteinte des ODD, 119 à 124 millions de personnes supplémentaires sont repoussées dans l'extrême pauvreté en 2020. De plus, dans le monde en 2021, 70 à 161 millions de personnes supplémentaires sont susceptibles d’être confronté à la famine en raison de la pandémie. En 2020, 2,37 milliards de personnes sont privées de nourriture ou incapables d'avoir une alimentation saine et équilibrée sur une base régulière.
La Crise du Covid-19 a-t-elle inversé les trajectoires d’émergence en Afrique ?
Nombre de pays africains ont conçu et mis en œuvre, à partir des années 2010, des Plans de développement et/ou d’émergence dont l’objectif central consiste à créer les conditions d’une croissance durable sur long terme.
Dans cette optique, l’atteinte des objectifs de développement économique et social est conditionnée par (i) un cadre macro-économique stable, (ii) un rythme d’investissement (public et privé) soutenu, (iii) la transformation structurelle de l’économie, (iv) l’ouverture sur l’extérieur et la compétitivité de l’économie, (v) un niveau d’infrastructures physiques et de capital humain suffisant, (vi) un fonctionnement transparent des marchés basé sur des institutions efficaces.
Les pays africains candidats à l’émergence, (comme la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Nigeria, le Sénégal, le Maroc, la Tunisie, l’Afrique du Sud, le Kenya, le Rwanda etc.) ont enregistré de 2012 à 2019, à travers la mise en œuvre des plans quinquennaux de développement, des performances remarquables : la dynamique impulsée par les investissements et les reformes ont permis d’atteindre un taux de croissance annuel moyen de 6%, ainsi qu’une augmentation du PIB par habitant, permettant une inversion de la tendance haussière du taux de pauvreté dans certains pays.
La récession économique provoquée par le Covid 19 a rompu, en 2020, cette dynamique, remettant en cause le maintien des économies nationales sur un sentier de croissance économique soutenue sur près de deux décennies comme l’illustre le tableau suivant :
2018 |
2019 |
2020e |
2021p |
2022p |
2023p |
||
Croissance Economique |
Monde |
3,2 |
2,5 |
-3,4 |
6,0 |
4,4 |
3,5 |
Afrique Subsaharienne |
2,7 |
2,5 |
-1,9 |
3,4 |
4,0 |
4,0 |
Afrique Subsaharienne |
||||||
2018 |
2019 |
2020e |
2021p |
2022p |
2023p |
|
Evolution du PIB/habitant (%) |
0,5% |
0,5% |
-4,5% |
0,8% |
1,3% |
1,4% |
Consommation Privée (% du PIB) |
4,50 |
2,70 |
-3,60 |
1,90 |
2,60 |
2,60 |
Consommation Publique (% du PIB) |
5,90 |
3,70 |
3,80 |
1,10 |
2,10 |
2,20 |
Investissement Fixe |
6,90 |
5,20 |
-7,70 |
1,70 |
3,30 |
5,70 |
IDE net (%PIB) |
-21,83 |
-27,14 |
-21,41 |
-28,93 |
-34,43 |
|
Exportations, GNFS4 (% du PIB) |
2,40 |
4,60 |
-8,50 |
6,80 |
5,40 |
5,50 |
Importations, GNFS4 (% du PIB) |
8,40 |
5,80 |
-9,20 |
3,10 |
3,40 |
3,50 |
Taux de Pauvreté (%) |
|
32,20 |
34,50 |
34,40 |
|
|
Dette Extérieure (%PIB) |
22,10 |
23,60 |
27,80 |
26,70 |
26,10 |
|
(4) Exports and imports of goods and nonfactor services (GNFS)
La reprise économique observée en 2021 (aux niveaux mondial et régional) sera donc salutaire si elle est durable, résiste aux mutations du virus du Covid 19 et s’inscrit dans un programme de solidarité internationale qui facilite l’accès au vaccin pour toutes les populations du monde.
A l’heure actuelle, il convient de noter que la reprise économique observée n’est pas la même partout, dans un contexte d’incertitude.
Plusieurs défis se présentent aux pays africains pour relancer les économies nationales, se repositionner sur un sentier de croissance de long terme et réduire la pauvreté et les inégalités à savoir :
La pandémie du Covid 19 nous invite à relever des défis, mais elle nous offre également des opportunités à exploiter pour accélérer l’émergence de l’Afrique :
Face au choc économique et social historique du Covid 19, et en accord avec les défis à relever et les opportunités à exploiter, la CIEA 4 mettra l’accent sur deux questions clefs :
L’objectif général de la CIEA 2021 est d’approfondir le débat sur la problématique de la mise en œuvre des plans d’émergence de l’Afrique à la lumière des leçons apprises de la pandémie du COVID-19 et des expériences menées en Afrique et ailleurs dans le monde.
La CIEA-IV permettra (i) de tirer les leçons des trois précédentes éditions de la CIEA et partager les expériences sur la mise en œuvre des plans d’émergence, (ii) de fournir des données actualisées sur l’impact intégré du Covid-19 (humain, politique, économique, culturel et protection sociale, etc.) sur les trajectoires d’émergence, ainsi que (iii) de suggérer les meilleures options de politiques à mettre en œuvre tant pour contenir l’expansion du virus que pour relancer les économies nationales.
De manière spécifique, il s’agit de :
Au terme des travaux de la CIEA 2021, les principaux résultats attendus sont :
La quatrième édition de la CIEA sera organisée autour du thème central « Saisir les opportunités de la pandémie du Covid 19 pour accélérer l’émergence de l’Afrique ». Les débats seront conduits autour des 3 sous-thèmes suivants :
Il est envisager de refléter dans la première session plénière les leçons apprises de la pandémie du COVID-19 sur la mise en œuvre des plans d’émergence et d’inscrire dans le futur les politiques nécessaires à la résilience des plans d’émergence. Cela permettra de poser le débat principal « COVID-19 et Mise en œuvre des Plans d’émergence » dès l’ouverture et de faire la jonction avec les autres sessions.
Ce sous-thème pourrait se focaliser sur (i) les aspects sanitaires et leurs conséquences ; (ii) la préparation à de futures crises sanitaires (dans l’esprit du Building Back Better) ; (iii) le rôle de l’éducation et la recherche dans les plans d’émergence au regard des leçons apprises de la crise du covid-19 (notamment sur la recherche/production dans le domaine des sciences médicales en Afrique) ; (iv) les questions d’emploi et de protection sociale.
Ce sous-thème pourrait se focaliser notamment sur la prise en compte de l’incertitude et des acquis de la prospective stratégique dans la planification de l’émergence en tirant profit de l’expérience de certains pays (Singapour) et dans les plans d’émergence pour plus de résilience.
L’édition 2021 de la CIEA sera organisée conjointement par le Gouvernement de la Côte d’Ivoire et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en collaboration avec la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sous format hybride : visioconférence pour certains participants, et 200 personnes participeront en mode présentiel à Abidjan.
Le Gouvernement de Côte d’Ivoire, à travers son réseau diplomatique, et le PNUD, à travers son réseau de Bureaux de pays et ses Hub régionaux, faciliteront la participation à la conférence, des responsables de l’administration publique et des représentants du secteur privé, d’experts et d’universitaires des pays émergents et des autres pays africains.
Pour encadrer la préparation et l’organisation pratique des travaux techniques et logistiques, un Comité d’organisation est constitué pour centraliser l’ensemble des informations nécessaires à la bonne conduite des travaux et coordonner les activités. Une équipe d’experts internationaux et nationaux apportera une assistance technique au Comité d’organisation.
La conférence se déroulera sous la forme de panels de haut niveau constitués en sessions plénières avec des présentations sur les thématiques retenues, suivies de discussions. Elle débutera par une cérémonie d’ouverture avec des allocutions des Chefs d’Etat, de dirigeants d’organisations internationales et du secteur privé africain.
Après les allocutions d’ouverture, la conférence se poursuivra en plénière avec le panel de haut niveau sur la capacité de réponse de l’Afrique face à la crise sanitaire du Covid-19.
Les trois sous-thèmes mentionnés plus haut feront chacun l’objet d’une session plénière suivie de sessions parallèles pour approfondir les questions, tirer les enseignements et formuler des recommandations. Les sessions parallèles seront limitées à deux par sous-thème.
Après les allocutions d’ouverture, la conférence se poursuivra en plénière avec (i) le panel de haut niveau sur la résilience des économies Africaines et leur capacité de réponse face à la crise sanitaire du Covid-19 ; (ii) un deuxième panel pour échanger sur les leçons apprises, les opportunités à saisir, les priorités de l’Afrique et la formulation et la mise en œuvre des plans d’émergence, suivi de discussions ; (iii) un troisième panel pour débattre des mesures pour une relance durable du secteur privé en Afrique (iv) un quatrième panel sur la recherche et la production dans le domaine des sciences médicales en Afrique : quelles perspectives ? (v) les interventions spécifiques préparées et présentées par le PNUD, la BAD, la Banque mondiale et l’OMS pour approfondir les questions abordées et formuler des recommandations, suivies de discussions.
Il est prévu l’invitation de deux Orateurs Principaux (Keynote Speakers), dont les interventions (thèmes provisoires) porteront sur :
Une session de clôture sera organisée sur les principales recommandations de la CIEA 2021 ainsi que les perspectives pour la CIEA 2023.
Pour alimenter les discussions sur les pratiques africaines, des études de cas seront préparées sur quelques pays (Afrique de l’Ouest : Côte d’Ivoire, Sénégal, Nigéria. Afrique du Nord : Maroc, Tunisie, Egypte. Afrique de l’Est : Kenya, Ethiopie, Rwanda. Afrique Centrale : République Démocratique du Congo, Cameroun, Gabon. Afrique Australe : Afrique du Sud, Maurice, Madagascar) afin d’analyser les avancées (changements, ruptures ou continuité) en matière de transformation structurelle, d’organisation et de fonctionnement des services publics et leurs retombées sur le développement humain. Les contraintes rencontrées dans ce cadre seront discutées lors des sessions de groupe et confrontées aux solutions tirées des meilleures pratiques internationales.
Autour du thème retenu seront réunis des décideurs publics et privés de haut rang (chefs d’Etat, présidents d’institutions internationales, dirigeants d’entreprises, etc.), des universitaires, des représentants de la société civile.
Compte tenu du contexte international marqué par le Covid-19, une centaine de personnalités de hauts rangs de délégation sera invitée en présentiel à Abidjan. Les technologies virtuelles seront maximisées pour faciliter la participation de plus de 1 000 participants dans le monde.
Les supports documentaires de la conférence seront les suivants (disponibles en ligne sur le site de la CIEA) :