Comment faire de l’investissement privé un moteur de la croissance économique et de la transformation structurelle ? C’est un des thèmes débattus dans les panels au deuxième du jour de la conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique qui se tient à Dakar du 17 au 19 janvier 2019.
Pour le ministre délégué marocain chargé de la coopération africaine M. Jazouli Mohcine « il faut mettre sur pied un dispositif fiscal attrayant en vue de faire du pays un hub pour les investisseurs ».
En outre, il faut selon M. Jazouli s’ouvrir vers les autres pays du continent pour bénéficier de l’importance du marché africain qui fait aujourd’hui plus d’un milliard de consommateurs. Il a également souligné la nécessité pour les Etats d’accompagner le tissu des PME qui créent l’essentiel des richesses dans un pays en mettant à leur disposition un fond garantie.
Quant à M. Kossi Felix Edoh Amenounv, directeur général de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l’UEMOA, il faut donner un rôle plus important aux sources de financement dans le continent. Ce qui va créer selon lui, un cercle vertueux de création richesse en Afrique.
Pour M . Ali Koray Erden Directeur Général adjoint, de Eximbank Turquie, les petites et moyennes entreprises sont importantes car elles constituent la base des économies africaines. Elles contribuent à la création d’emploi et de la croissance. Son pays envisage ainsi de mettre en place une stratégie qui vise à pénétrer le marché africain par le biais des PME.
Toutefois, il faut noter que d’énormes défis doivent être relevés. Il s’agit entre autres, de former les jeunes, de créer l’expertise qu’il faut, de lever la bureaucratie qui est parfois trop pesante, de créer un guichet unique etc.